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Questions-réponses : Les différends avec des non-membres

Q. Je suis membre de la DRC. Qu’arrive-t-il lorsque j’ai un différend avec une entreprise qui n’est pas membre de la DRC?

R. Les membres de la DRC sont tenus de respecter un certain nombre de règles et responsabilités. Ainsi, lorsque survient un différend, la DRC est alors capable d’aider à le résoudre. Toutefois, si votre partenaire n’est pas membre de la DRC, les possibilités d’action de la DRC pourraient être limitées. Cependant, dans l’éventualité d’un différend entre un membre et un non-membre, la DRC pourra quand même offrir son aide entière et complète à condition que le non-membre accepte de signer la convention de recours volontaire à l’arbitrage qui liera les parties jusqu’à ce que soit rendue une éventuelle décision arbitrale, le cas échéant.

Au moment de signer la convention de recours à l’arbitrage, le non-membre devra alors choisir entre deux options : Ou bien devenir membre de la DRC ou bien payer les frais exigés.

Après la sélection, le différend est administré comme si les deux parties étaient membre de la DRC et le processus régulier débute.

En l’absence d’une convention de recours volontaire à l’arbitrage, étant donné que l’autre partie n’est pas membre, il y a de fortes chances que l’affaire se retrouve devant le tribunal. C’est pourquoi nous souhaitons rappeler à nos membres qu’ils devraient toujours encourager leurs partenaires commerciaux à adhérer à la DRC.

Pour obtenir davantage de renseignements, communiquez avec nous par téléphone ou par courriel :

Le bureau d’assistance de la DRC | 613-234-0982 | [email protected]

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Thermographes en temps réel

Un de nos membres nous a récemment contacté pour connaître le point de vue de la DRC au sujet des différences entre le thermographe et le thermographe en temps réel. Les thermographes en temps réel possèdent une fonctionnalité GPS et peuvent être consultés à distance. Cette technologie est disponible dans le secteur depuis quelques années et, selon notre expérience, un thermographe en temps réel procure quelques avantages additionnels par rapport au thermographe conventionnel. En voici quelques-uns :

  • Si un thermographe est perdu ou égaré, on n’aura aucune donnée. Avec un thermographe en temps réel, les données sont toujours disponibles même si l’instrument a été égaré.
  • On peut connaître l’emplacement de l’envoi durant le transport.
  • On peut régler l’instrument pour qu’il émette des alertes lorsque la température sort de la plage prévue durant le transport.
  • Il permet d’éviter les impacts d’une mauvaise température sur les fruits et légumes durant le transport.
  • N’importe qui peut avoir accès aux données, en autant que certaines informations comme le numéro de série soient connues.

En même temps, un thermographe en temps réel entraîne des responsabilités additionnelles pour ceux qui ont accès aux données en temps réel. Les données tirées de ces instruments sont considérées comme preuve de la température durant le transport, de la même manière qu’un ruban ou un imprimé des données d’un thermographe conventionnel. La principale différence réside dans le fait que si l’on s’aperçoit qu’il y a un problème durant le transport et que rien n’est fait, les parties ayant accès aux données pourraient se voir attribuer une part de responsabilité pour ne pas avoir entrepris les démarches nécessaires pour limiter ou arrêter la détérioration potentielle des fruits et légumes.

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Retour à la base : compte de ventes

Dans l’industrie des fruits et légumes, le compte de ventes est l’outil le plus souvent utilisé pour réclamer des dommages résultant d’une violation de contrat ou de la réception de marchandise détériorée. Lorsqu’un acheteur choisit de réclamer des dommages et décide de soumettre un compte de ventes, il est préférable d’être prêt à en soumettre un détaillé.  Celui-ci doit inclure la date, la quantité et le prix de chaque vente effectuée pour le chargement en question, moins les dépenses engagées telles que le fret, la ou les inspections, les frais de courtage et toute autre dépense supplémentaire sur laquelle les deux parties se sont entendues. Un compte de ventes détaillé inclut non seulement des revenus nets, mais permet également de démontrer que la marchandise a été commercialisée rapidement.

Précisons qu’un compte de ventes détaillé est exigé uniquement dans le cadre d’une transaction portant sur un envoi en consignation. La DRC suggère fortement que chaque acheteur/destinataire soit préparé à soumettre un compte de ventes détaillé lors d’une réclamation de dommages ou lorsqu’un problème se produit.

Si aucun compte de ventes n’est disponible, sachez qu’il existe d’autres méthodes pour déterminer la juste valeur de la marchandise. Il faut parfois réduire le montant de la facture par le pourcentage de défauts présenté dans l’inspection fédérale, ce qui reflète parfois, mais pas toujours, les pertes réelles.

L’article 6 des normes commerciales de la DRC indique que les « billets et factures de ventes » doivent être classés ou conservés pour une période de deux ans. Si un client remet en question le compte de ventes lors d’un processus d’arbitrage, l’arbitre pourrait vous demander de fournir les billets de ventes. Les billets de ventes et les dépenses engagées devraient correspondre à l’information du compte de ventes détaillé.

La meilleure façon de présenter l’information est d’utiliser un tableau de données qui inclut :

  1. La date de réception et la date de chaque vente;
  2. Les quantités vendues pour chaque prix de vente, ou tout autre détail relatif à la disposition des fruits et légumes;
  3. Les dépenses dûment engagées.

Vous pouvez vous référer au gabarit de compte de ventes détaillé disponible ICI. Pour toute question ou clarification à propos du compte de ventes, veuillez communiquer avec le bureau d’assistance de la DRC.

Bureau d’assistance de la DRC | 613 234-0982 | [email protected]

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La DRC et le Codex

Luc Mougeot, vice-président de la DRC, était présent à la 20e rencontre du Comité du Codex sur les fruits et légumes frais, qui se déroulait à Kampala, Ouganda, en octobre dernier.

La DRC participe au Comité du Codex sur les fruits et légumes frais afin de s’assurer que les normes qui sont proposées ou révisées sont retranscrites de façon à être aussi cohérentes que possible avec les normes canadiennes et américaines. Cette cohérence permet de minimiser l’impact sur les producteurs lorsqu’ils envoient de la marchandise à l’étranger.

« Le Codex implante des standards internationaux élevés, vers lesquels nous sommes censés tendre lorsque nous faisons des révisions locales », a dit M. Mougeot.

La Commission du Codex Alimentarius est un organe normatif international pour les normes alimentaires, notamment en matière de santé et de sécurité, mais aussi en matière de catégories et de produits. Les normes du Codex sont utilisées par beaucoup de pays qui n’ont pas de normes locales. Bien que le Canada et les États-Unis possèdent des normes nationales et locales, les normes du Codex peuvent servir de fondement aux futures révisions des normes canadiennes et américaines. Elles peuvent également avoir un impact sur les expéditeurs envoyant de la marchandise du Canada vers un pays qui n’a pas de normes nationales et a adopté les normes du Codex.

La plupart des pays membres du Codex qui appliquent ses normes utiliseront les normes de catégorie du Codex lors du contrôle des importations. Ils peuvent les utiliser pour les contrôles locaux ainsi que pour les contrôles des exportations vers des pays tels que le Canada. D’autres organes normatifs incluent l’Organisation de Coopération et de Développement Économiques (OCDE) et la Commission économique pour l’Europe des Nations unies (CEE-ONU).

Il arrive que la DRC voie des références à la « catégorie 1, classe 1 » sur des contrats, sans aucune référence à un organisme normatif tel que le Codex, l’OCDE ou la CEE-ONU. En l’absence d’une catégorie reconnue ou d’une référence à une catégorie, l’on se réfère généralement aux normes locales lors des inspections. Si les deux parties ont convenu d’une classe et ont correctement spécifié les normes adéquates, il est important de savoir que les individus qui utilisent ces catégories pourraient faire face à des défis dans le cas d’une inspection et pour prouver que des normes autres que les normes locales s’appliquent.

« La DRC a obtenu le statut d’observateur officiel par rapport au Codex et, alors que nous nous préparons à potentiellement prendre en charge les normes de catégorie de l’ACIA, notre participation continuera d’enrichir les discussions et l’établissement des normes au sein du Codex », a conclu M. Mougeot. L’ACIA est à la tête de la délégation officielle et leur représentant officiel, Kevin Smith, est également représentant d’office du gouvernement au sein du conseil d’administration de la DRC. La prochaine réunion aura lieu en 2018 (la date et le lieu sont encore à déterminer) et avant cette rencontre, M. Smith communiquera avec les secteurs de l’industrie canadienne afin de déterminer leurs positions en ce qui concerne les normes proposées.

Des questions à propos du Codex? Communiquez avec le bureau d’assistance de la DRC.

Bureau d’assistance de la DRC | 613 234-0982 | [email protected]

 

 

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Inspections 3e partie : du point de vue de la DRC

Cette série en trois parties, traitant de l’importance des services d’inspection à destination, a inclus des entrevues avec les invités Tom Oliveri, directeur des pratiques commerciales et des services de base à Western Growers et Jim Gordon, gestionnaire des Operations à Ippolito Produce. Dans cette troisième partie, notre président-directeur général, Fred Weber, présente le point de vue de la DRC.

L’un des services les plus souvent demandés au personnel d’assistance commerciale est l’interprétation des résultats d’inspections effectuées afin de documenter la qualité et la condition des fruits et légumes à leur arrivée. Que ce soit une question de taille, condition, couleur, qualité, température, maturité ou de tout autre problème potentiel, l’inspection qui a lieu au quai du destinataire est indispensable à la résolution de la plupart des litiges.

Puisque le vendeur est à des centaines, voire des kilomètres de distance, il ne peut pas voir le produit. Le vendeur se fie à l’inspection afin de connaître l’état du produit, avoir un portrait clair du problème et une indication de la cause de ce dernier.

Les États-Unis et le Canada offrent un service spécialisé d’inspection des fruits et légumes. Les inspecteurs qui travaillent pour ces services reçoivent de la formation continue et sont tenus de fournir des inspections basées sur des termes et procédures d’échantillonnage uniformes. Ces inspections sont appuyées par des notes de travail et peuvent être révisées par du personnel de supervision. Il existe également des procédures pour les inspections en appel, entreprises lorsque l’une des deux parties pense qu’il y a eu une erreur ou si les échantillons pris par l’inspecteur ne reflètent pas la véritable condition de la cargaison.

La DRC reçoit des demandes d’entreprises relativement aux enquêtes privées (non gouvernementales). Bien que certaines de ces demandes concernent spécifiquement les défauts présentés sur le rapport, la plupart traitent du choix de faire appel à une enquête privée plutôt qu’à une inspection gouvernementale.

Nous reconnaissons qu’il peut y avoir de bonnes raisons d’utiliser des compagnies privées même lorsqu’une inspection gouvernementale est disponible. Cependant, le fait que nous continuions de recevoir des appels protestant les enquêtes privées démontre qu’une meilleure connaissance des responsabilités est nécessaire.

Lorsqu’une partie affirme qu’il a été convenu d’utiliser un service alternatif, celle-ci a la responsabilité de prouver qu’une telle entente a eu lieu. Nous avisons souvent nos membres que ceci signifie que le recours à une enquête privée plutôt que gouvernementale a été abordé, compris et approuvé (DUA – d’après son sigle anglais).

Du point de vue de la DRC, les enquêtes privées, tout comme les rapports de contrôle de qualité internes, sont souvent utilisées par des entreprises qui travaillent régulièrement ensemble et ont établi une relation de confiance. Pour les entreprises qui traitent ensemble de façon moins fréquente, particulièrement s’il s’agit d’une première transaction, nous notons plus rarement la prise d’une entente avant qu’une enquête privée soit demandée et effectuée. Si le recours à une enquête privée n’a pas été abordé, compris et approuvé, il se peut que cette enquête n’ait aucune valeur.

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Vous responsabilités et obligations à titre de nouveau membre de la DRC (ou un petit aide-mémoire pour les membres chevronnés)

Vous venez tout juste d’obtenir votre adhésion à la DRC et vous êtes assis là à vous demander quelles sont maintenant vos responsabilités. Laissez-nous vous aider.

  1. Vous devez suivre les Normes commerciales et les Normes de transport de la DRC, à moins d’avoir mutuellement convenu que d’autres dispositions s’appliquent.
  2. Vous référer un numéro 1 (et continuez à lire pour savoir où les trouver.)

Comment pouvez-vous vous assurer de suivre les Normes commerciales et les Normes de transport de la DRC? Vous vous rappellerez peut-être avoir reçu un manuel pratique du Règlement et des règles d’exploitation qui énoncent vos responsabilités. Les normes sont également disponibles en ligne sous la section 4 du Règlement et des règles d’exploitation au https://fvdrc.com/fr/normes/.

Beaucoup de gens viennent à nous sans comprendre que l’adhésion à la DRC prévoit des droits et des responsabilités auxquels vous êtes assujetti et devez vous conformer. Parmi ces responsabilités, il y a un ensemble de normes commerciales par défaut et des lignes directrices. Vous pouvez vous entendre avec votre partenaire mais lorsque survient un problème, certaines normes s’appliquent. Par exemple :

  • En constatant un problème à l’arrivée d’un envoi, vous êtes responsable d’en donner promptement avis (voir notre article paru antérieurement à l’égard de l’obligation de donner promptement avis) puis d’accepter ou de rejeter l’envoi de la manière appropriée.
  • Vous devez savoir quand demander une inspection.
  • Vous devez connaître les dispositions particulières concernant la comptabilisation qui s’appliquent pour les produits défectueux ou en consigne.

La clé, c’est de comprendre qu’il y a un problème et la manière de le traiter. Ne pas s’occuper de ces enjeux lorsqu’ils surviennent entraînera presque inévitablement une perte financière et, possiblement, la détérioration de la bonne relation que vous entretenez avec votre client ou fournisseur. Ne pas aviser l’expéditeur qu’il y a un problème, ne pas demander une inspection ou ne pas tenir une comptabilisation adéquate sont quelques exemples de mauvaises procédures qui entraveront votre capacité à réclamer des dommages.

À titre d’expéditeur FAB, votre principale responsabilité est d’envoyer le produit dans des conditions d’expédition convenables. En d’autres mots, vous devez vous assurer qu’au point d’origine, le produit est chargé de telle manière qu’il pourra rencontrer les exigences de qualité et d’état convenues, ou les Directives sur l’arrivage des marchandises de la DRC, à son arrivée à destination, en présumant une durée de transit et des température normales.

À titre d’entreprise de transport, vous devez, entre autres responsabilités, vous assurer de ramasser l’envoi au moment convenu, veiller à ce que le camion soit en bonne condition et que la durée du transit et les températures prévues au contrat (connaissement) soient suivies.

Comme membre de la DRC, vous pouvez appeler le bureau d’assistance de la DRC pour obtenir des réponses à toutes vos questions. Avant la transaction, nous pourrons vous aider avec votre contrat et ses dispositions ou vous prêter toute autre assistance avant que vous n’alliez de l’avant et concluiez la transaction avec l’autre partie. Pendant ou après la transaction, la DRC pourra vous aider avec les inspections, la manière de rapporter des dommages, la comptabilisation appropriée ou toute autre question que vous pourrez avoir.

Pour obtenir davantage de renseignements, communiquez avec nous par téléphone ou par courriel :

Le bureau d’assistance de la DRC | 613-234-0982 | [email protected]

 

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L’importance de documenter les températures

Un producteur-expéditeur qui a vendu FAB des bleuets à un acheteur nord-américain nous a récemment contacté. Il nous a indiqué que la température de la pulpe au moment du chargement était correcte et que le chauffeur du camion a proprement signé le connaissement. Or, lorsque l’envoi est arrivé à destination, l’acheteur a rapporté que le produit n’était pas en bon état et que la pulpe était tiède. Une inspection fédérale a été demandée et a confirmé la tiédeur des bleuets et que le produit n’était pas conforme aux Directives sur l’arrivage des marchandises, que prévoient les Normes commerciales de la DRC. L’entreprise de transport n’a pas accepté d’assumer la responsabilité, arguant que le produit était déjà tiède au moment du chargement. Le producteur-expéditeur nous demande notre avis.

De manière à évaluer le dossier et aider les parties impliquées dans la transaction à déterminer la responsabilité de chacune, notre bureau d’assistance commerciale a demandé les renseignements suivants : le connaissement, la liste de vérification lors du chargement, le relevé de température du thermographe, le relevé de température de l’unité réfrigérante et le rapport d’inspection fédérale :

  1. Le connaissement : Le connaissement indique que la température devait être maintenue à 33oF en mode continu durant tout le transit et que la température de la pulpe des bleuets au moment du chargement s’élevait à 34o La signature du chauffeur y apparaît sans annotation.
  2. La liste de vérification lors du chargement : Dans ce cas précis, la liste de vérification a été dûment remplie et montre que le chauffeur du camion l’a signée alors qu’elle indiquait une température de pulpe de 33 à 34o
  3. Le relevé du thermographe : Ce document a révélé que le produit a été exposé durant le transit à des températures plus élevées que celles convenues.
  4. Le relevé de l’unité réfrigérante : Ce relevé indique que l’unité a été réglée à 33oF en mode continu et que le camion avait été convenablement refroidi au préalable. Cependant, après quelques heures sur la route, une grande différence est apparue entre les températures de la colonne d’air à l’entrée et de la colonne d’air à la sortie. Celle de la colonne d’air à l’entrée a varié entre 11oF et 58oF, alors que celle de la colonne à la sortie est demeurée constante à 36oF, ce qui est inhabituel.
  5. L’inspection fédérale : L’inspection fédérale a été demandée au moment opportun et le rapport indique que la température de la pulpe se situait au-dessus de la plage normale et que le produit est arrivé à destination en mauvais état.

En tenant compte de ces informations, nous avons pu aider notre membre à établir qu’en vertu des preuves soumises, il s’agit bel et bien d’une réclamation liée au transport. Les faits indiquent que le produit a été chargé à la bonne température mais que celle-ci n’est pas demeurée convenable durant toute la durée du transit. L’inspection a confirmé des températures plus élevées que souhaitables à l’arrivée et un taux élevé de détérioration. En outre, la différence de température apparaissant dans le relevé de l’unité réfrigérante pour la colonne d’air à l’entrée semble indiquer que l’unité a pu subir un problème ou que la circulation d’air dans la remorque était inadéquate.

Il incombe aux parties de suivre certaines procédures pour se protéger au moment de l’expédition, du transport et de la réception du produit. Documenter et maintenir la chaîne frigorifique est certes l’un des plus importants volets de la transanction.

Voici un bref aperçu des responsabilités qui incombent à chacune des parties à une transaction relativement aux températures.

Dans une transaction FAB, l’expéditeur est responsable de maintenir un registre exact de la manière dont le produit a été manipulé avant et pendant son chargement dans le camion. L’expéditeur doit veiller à documenter toutes ses instructions relativement aux températures ainsi que l’emplacement des thermographes. L’expéditeur devrait également vérifier que l’unité réfrigérante est réglée à la bonne température selon le mode voulu (continu ou intermittant).

Il incombe au destinataire de vérifier la température de la pulpe du produit dès l’arrivée, avant de décharger le camion et, s’il semble y avoir des températures non souhaitables, il doit recueillir les thermographes et le document indiquant les emplacements des thermographes dans le chargement. Il doit également indiquer sur le ou les connaissements les raisons l’incitant à recevoir le produit sous toutes réserves et demander un relevé de l’unité réfrigérante. Enfin, si l’expéditeur a placé un ou plusieurs thermographes dans l’envoi et que le destinataire ne peut les trouver à l’arrivée, le destinataire doit documenter l’absence du ou des thermographes et doit régler la question avec le transporteur.

À titre de transporteur, il vous incombe de vous assurer d’avoir et de suivre toutes les informations, les instructions et les exigences fournies par l’expéditeur ou le destinataire. Le chauffeur devrait pouvoir prendre la température de la pulpe avant le chargement du camion. Si le chauffeur n’est pas en mesure de vérifier la température de la pulpe, il doit communiquer avec le destinataire pour obtenir des instructions. Le chauffeur doit se conformer à toutes les instructions relatives à la température. Il doit également documenter l’emplacement des thermographes et vérifier que le dénombrement du chargement correspond à ce qui apparaît au manifeste d’expédition. S’il lui est impossible de vérifier le compte, il devrait inscrire sur le connaissement « chargement et compte par l’expéditeur. » Il doit veiller à ce que l’unité réfrigérante soit réglée à la température et selon le mode apparaissant au connaissement. S’il y a une différence entre les instructions données au chauffeur et ce qui apparaît au connaissement concernant la température, il doit communiquer avec l’acheteur dans le cas d’une transaction FAB ou avec le vendeur dans le cas d’une transaction « rendue. »

Vous avez une question et souhaitez en avoir la réponse dans le prochain numéro de notre blogue Solutions? Envoyez un courriel à [email protected] en inscrivant Question-réponse dans la ligne du sujet.

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Facture annuelle

Un simple rappel amical que les factures annuelles seront postées, transmises par courriel ou télécopiées à la plupart de nos membres le 15 novembre.

S’il y a eu des changements à votre nom ou aux personnes en position de responsabilité dans votre entreprise, veuillez nous appeler dans les meilleurs délais ou demander que les changements pertinents soient apportés au registre des membres par le biais de la section réservée aux membres du portail en ligne. Le portail se trouve à l’adresse www.fvdrc.com.

Veuillez noter que certains membres pourraient avoir une date de facturation différente en raison du moment où ils ont adhéré à la DRC. Une simple vérification du registre en ligne confirmera votre date de facturation. Ce faisant, vous voudrez bien vérifier aussi toutes les autres informations pour vous assurer qu’elles sont exactes et bien à jour.

Pour obtenir davantage de renseignements, communiquez avec nous par téléphone ou par courriel :

Le bureau d’assistance de la DRC | 613-234-0982 | [email protected]

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Devenez un ambassadeur de la DRC!

La DRC offre à ses membres de nombreux avantages dont l’éducation, la médiation, l’arbitrage et le réseautage. Nous aidons les membres de la DRC à régler leurs différends de manière rapide et équitable. Alors que pour plusieurs entreprises canadiennes l’adhésion devient obligatoire en vertu de la réglementation actuelle et proposée sur la salubrité des aliments au Canada (RSAC), quiconque achète ou vend des fruits et légumes frais sur le marché nord-américain peut devenir membre avec les mêmes droits et privilèges.

Aidez-nous à diffuser la nouvelle au sujet des services que dispense la DRC. Nous demandons aux membres de devenir ambassadeurs de la DRC et les invitons à encourager leurs partenaires commerciaux à devenir également membre de la DRC. Tirez tous les avantages de votre adhésion et soyez assuré que vos partenaires et vous adhérez aux mêmes règles. Si vous transigez avec un non-membre, nos mesures d’aide pourront être plus limitées en cas de différend.

Les fruits et légumes sont commercialisés à la grandeur de la planète. Faites votre part pour veiller à ce que nous soyons tous assujettis aux mêmes règlements. Devenez un ambassadeur de la DRC dès maintenant. C’est simple. Tout ce que vous avez à faire, c’est de demander à vos partenaires commerciaux d’adhérer à la DRC.

Pour en savoir plus à propos des avantages que nous offrons, visitez notre site Web ou communiquez avec le :

Bureau d’assistance de la DRC | 613-234-0982 | [email protected]

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Partie 2. Retour aux sources : Les inspections – un point de vue canadien

La DRC a eu le plaisir de discuter avec Jim Gordon de Ippolito Produce Ltd, situé au Marché des produits alimentaires de l’Ontario, afin d’avoir un point de vue canadien sur les inspections fédérales.

  1. Gordon travaille dans l’industrie depuis près de 45 ans, ayant passé environ la moitié de ce temps dans l’environnement du marché de gros en gestion des opérations au marché des produits alimentaires. Il a passé l’autre moitié de ces années à travailler dans la commercialisation et le marketing de produits agricoles. M. Gordon est actuellement gestionnaire des opérations pour Ippolito Produce Ltd, un grossiste alimentaire situé au Marché des produits alimentaires de l’Ontario, et est responsable des ventes ainsi que de tout ce qu’il se passe sur le terrain, du traitement des clients, des produits qui arrivent et qui partent du marché et de l’administration des employés.
  2. Gordon a commencé par une vue d’ensemble des anciennes problématiques qui ont donné lieu à la situation actuelle. Il a souligné qu’il est important de comprendre qu’avant la mise en place du Service d’inspection à destination (SID), le service d’inspection offert par l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) comprenait des lacunes par rapport à l’industrie.

« Pour commencer, les inspections à destination sont mises en place afin de faciliter le commerce et aider à la gestion des litiges entre les expéditeurs et les destinataires par delà les frontières internationales, particulièrement entre le Canada et les États-Unis. L’état du service d’inspection dans le passé n’aidait ni les expéditeurs ni les destinataires dans la gestion et la résolution des litiges », a souligné M. Gordon.

L’industrie s’est concertée afin de rechercher des options alternatives pour la création d’un service d’inspection rapide et crédible qui faciliterait ce genre d’activité. Des représentants de l’industrie provenant du Canada, des États-Unis, du Mexique et d’autres pays ont participé aux discussions. Un point qui en est clairement ressorti était le désir que le gouvernement canadien s’engage avec la compétence de l’ACIA. Plusieurs modèles ont alors été explorés. L’industrie et le gouvernement en sont venus à adopter un modèle de service au fonctionnement semblable à celui du secteur privé, offrant un service d’inspection rapide et crédible afin de faciliter la résolution de litiges dans le commerce international. Le Service d’inspection à destination a ainsi été créé. « Nous voici après toutes ces années et le tout fonctionne assez bien, a déclaré M. Gordon. C’est ce que nous entendons dire des deux côtés de l’industrie et de la frontière, et c’est une bonne chose. »

« Lorsque l’industrie a commencé sa discussion avec l’ACIA et a entamé l’élaboration du modèle, il fallait qu’il s’agisse d’un modèle de recouvrement des coûts. L’industrie devait pallier les dépenses engendrées par l’implication de l’Agence », a-t-il observé. M. Gordon a remarqué que le nombre d’inspections baissait alors que les tarifs augmentaient pour assurer un recouvrement des coûts, ce qui était financièrement nuisible au nouveau modèle.

« L’ACIA a mis beaucoup de volonté dans le financement et la poursuite du modèle du SID. Lorsque nous avons commencé à analyser où les inspections étaient menées, nous avons réalisé que les coûts plus importants ont poussé l’industrie à chercher d’autres alternatives », a continué M. Gordon. Un bon nombre d’inspections étaient menées par des services privés. Dans le cas de relations de confiance et de longue durée, certaines entreprises se fiaient à des inspections faites à l’interne. Beaucoup d’inspecteurs du côté canadien avaient reçu une formation de l’Ontario Produce Marketing Association (OPMA) afin de correctement inspecter les biens et documenter l’inspection ainsi que savoir déterminer les données et la terminologie généralement utilisées au sein de l’industrie pour que tous puissent comprendre ce que les rapports avançaient.

« Bien des relations commerciales pensaient que le coût supérieur était souvent trop important et ont donc commencé à accepter des inspections effectuées à l’interne, a expliqué M. Gordon. Je pense qu’au fil du temps ce phénomène a amélioré beaucoup de relations commerciales. Cela a eu un effet auquel on ne s’attendait pas. » M. Gordon a ajouté que ce changement se perpétue de nos jours, alors que le nombre des inspections effectuées actuellement par le SID a baissé par rapport à ses premières années d’existence.

Lorsque deux parties s’accordent sur un contrat, la condition des biens en fait partie. Si l’on ne spécifie par un niveau de qualité particulier dans le contrat de vente, l’on s’attend à ce que les biens soient conformes aux normes de livraison convenable à leur arrivée à destination. Du point de vue du destinataire, si les biens ne sont pas conformes à ces normes, le mécanisme de litige s’applique afin de déterminer s’ils ne s’y conforment pas et, le cas échéant, à quel point ils ne se conforment pas aux normes de livraison. Une inspection par une tierce partie est essentielle afin de le déterminer.

« Une tierce partie impartiale est essentielle. Si un inspecteur travaille pour l’expéditeur ou le destinataire, il va pencher d’un côté ou de l’autre de la balance, a noté M. Gordon. Le SID n’est pas biaisé et ne travaille pour aucune des deux parties. Il observe essentiellement les biens et leur conformité aux normes de livraison convenable. » Ceci permet de déterminer si le destinataire doit acquitter le paiement en entier ou si un arrangement doit être pris entre les deux parties.

  1. Gordon croit que les inspecteurs provenant du gouvernement disposent d’un niveau de formation et de soutien supplémentaire (tel que des bases de données et du soutien en ligne ainsi que l’accès à d’autres ressources humaines et matérielles) inégalés par les fournisseurs de services d’inspection au privé. « Les inspecteurs au privé n’ont sans doute pas le même niveau de ressources à leur disposition », a dit M. Gordon. L’impartialité, ne travailler pour aucune des deux parties, est un autre avantage des inspections fédérales et du mécanisme de recours qui les accompagnent.

« Au marché, les grossistes d’envergure ont le plus souvent recours aux inspections fédérales lorsqu’ils n’ont pas de relation de longue durée », a-t-il ajouté. « L’expéditeur qui témoigne lui-même de la bonne condition du produit alors qu’il était chargé dans le camion voudra sans doute recevoir des preuves de toute réclamation à son arrivée », a conclu M. Gordon.

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